Goodbye – RAMSEY

Des ruptures aux rupteurs.

Un seul geste, main à la gorge et pied au plancher. Le chemin à deux se divisent, et on se rend vite compte avec un regard dans le rétroviseur que l’âme attachée à notre émotion n’était qu’un fantôme. Un reflet des phares dans une lunette embuée. Il n’y avait personne. Le pouce levé pour dire stop n’autorise aucun arrêt. Seulement la vitesse qui enivre, et l’aiguille monte. Elle te salue joliment de la gauche vers la droite, comme une girouette qui te fait sentir le vent tourner dans ton estomac qui te retourne.

Les virages s’annoncent, et ta force centrifuge tes pensées. Ne pas se retourner, et suivre les voies tracées qui s’enfilent sous tes roues. Tu glisses, parfois tu crois que c’est ton cœur qui s’étire, mais ce n’est que ton âme qui vague et se couche sur la banquette. Encore un œil au lointain derrière, cette fois le soleil se lève, t’alarme la rétine, te fait froncer le regard. Il t’oblige et te soumet à ta propre détermination.

Si ta vie rentre dans un carton et que ce carton prend la place d’un coffre, c’est que tu n’étais qu’un cadavre qui attendait la prochaine aire pour s’enterrer.

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Mademoiselle Louve

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