Les reliefs sont ce qu’il reste d’un repas – généralement d’un banquet – et dont personne ne veut, et ne fait plus rien. Destinés à la poubelle. Ou au chien.
C’était également le premier titre de mon projet de M1, proposé et offert par L.L. (auteure, intervenante et directrice du Master), qu’elle réutilisera pour un projet twitter.
Aujourd’hui, énième service passé depuis l’accréditation. Je me sens toujours tels ces reliefs, sans nuances. Au bord de la table, isolée dans une assiette dans laquelle je fais tache. Et qui ne déborde que de sa frustration. Existais-je avant que d’être le reste d’une formation ? Existais-je entre les plats de résistance engloutis et les desserts savoureux ? Puis-je oser penser avoir partager la table, le couvert de ceux qui trônent au menu de tous les jours ? Devenus grands classiques et insolites mets délicats.
Je ne sais même pas mon propre prix, ou même si j’aurais encore l’audace de figurer sur la carte. Le comptoir du bar m’est beaucoup plus familier, où les racontars traînent les langues, entre les bonnes pâtes philosophes et les psychologues d’un soir.
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Mademoiselle Louve remordille et guette les restes.